Publié le 6 avril 2023
Interview : Stève Stievenart, homme phoque en passe d'écrire l'histoire
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Interview

Interview : Stève Stievenart, homme phoque en passe d'écrire l'histoire

UN NAGEUR LIBRE COMME L’EAU
EXTRÊME
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Interview

Là où les eaux sont froides et agitées, là où seul le monde marin se voit invité, là où nager devient prouesse, vous croiserez peut-être Stève Stievenart. Depuis 2020 et cet aller-retour dans La Manche qui l’a fait connaître, celui qui a déjà rédigé maints chapitres à sa trajectoire de vie pour finalement être réincarné en surhomme dans le dernier ne nage pas : il écrit l’Histoire. Affectueusement surnommé le « Phoque » en référence à sa consommation gargantuesque de poissons gras, le Nordiste de 45 ans réalise des traversées qui ont tout de l’épopée. Et du voyage intérieur. Portrait d’un gars inspirant qui a tellement touché le fond que l’on comprend pourquoi, désormais, il ne craint ni les profondeurs, ni les flots agités. 

Stève Stievenart, le géant qui grelotte

Voir grelotter ce roc de 110 kilos, son mètre quatre-vingts affalé sur le fauteuil accolé au feu, a quelque chose de rocambolesque. Ce n’est pas commun que de voir un géant frissonné. C’en est même touchant. Les mots s’échappent difficilement de sa bouche. Faire bouger ses lèvres bleutées a l’aspect d’un effort surhumain.

Pourtant, l’hypothermie est légitime : « En hiver, le retour de l’entraînement constitue toujours un moment compliqué. Lorsqu’il fait 9°C dehors et 7 à l’intérieur de l’eau, comme aujourd’hui, le corps descend à des températures inférieures à 34°C. »

Bien loin donc des 37°C caractérisant habituellement un organisme qui fonctionne. Dans ces conditions, le corps se focalise naturellement sur les organes vitaux pour délaisser ceux plus périphériques. En d’autres termes, notre champion a les pieds et mains gelées. Comme un rituel qu’il répète de façon laconique, comme une chorégraphie inéluctable, il se « réchauffe auprès du poêle à bois, pendant de longues minutes, en buvant un bon thé, attendant que la douleur passe ».

On se souvient alors de cette douleur qui accompagne l’onglée, après le ski, quand le sang circule à nouveau dans nos doigts. On compatit.
 

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Pourtant, tout semble aller pour le mieux. Il faut dire que Stève Stievenart a l’habitude. Son quotidien est dicté par le rythme des marées : « Je m’entraîne deux fois par jour, à chaque fois que la marée remonte. Elle vient alors remplir une piscine naturelle de 80 m de long, où je peux nager en toute sécurité, de jour comme de nuit, grâce à la digue éclairée. Les courants très forts et divers se rapprochent de ce que je retrouve lors des traversées et permettent de se préparer à toutes les conditions. »

Nous sommes début janvier, dans le Nord de la France, sur la plage de Wimereux, à quelques encablures de Boulogne-sur-Mer. Le ciel est grisonnant comme rarement, la mer hostile comme souvent, pourtant, l’énergumène qui se trouve devant nous parait éprouver un plaisir indicible à y enchainer les aller-retours pendant des sessions de « 3, 4, 5 voire 10h, en fonction de mon ressenti ». 
 

Quand tu n’as plus rien, tu t’accroches à tes rêves d’enfant.

L’ÉCOLE DE LA VIE ET DU SPORT, PLUTÔT QUE L’ÉCOLE TOUT COURT

On s’interroge. Comment un être humain peut-il parler avec des étoiles dans les yeux d’une pratique qui ferait parcourir des frissons dans le dos de tous ses congénères ? La réponse de Stève est limpide, plus que l’eau brunâtre qui danse derrière la fenêtre : « La passion. Et un parcours de vie atypique. »

On prend alors conscience de toute la texture du personnage. Il sait d’où il vient, où plutôt d’où il revient, pour mieux savoir où il va. On ne sait pas si dans la mythologie, le phoque a cette capacité à se réincarner, mais on acquiert une certitude : notre animal, lui, a connu plusieurs vies. Il corrobore, malicieux : « Je suis plus issu de l’école de la vie et de l’école du sport que de l’école tout court ! ». 

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Son récit est édifiant : « Mon grand-père était cycliste professionnel. J’ai donc été très tôt confronté à ce qu’il en coûte en termes de sacrifice et d’investissement pour faire du haut-niveau. J’ai quitté l’école à 13 ans pour me lancer pleinement dans la pratique du sport, en parallèle d’un début de carrière comme reporter-photographe. À l’âge d’un collégien, j’ai lancé un magazine sur les Pin’s qui a cartonné, puis une trentaine d’autres titres qui m’ont permis de faire tourner une maison d’éditions pendant que je me dédiais, en parallèle, à ma carrière de pilote. De scooter d’abord, de jet-ski ensuite puis de rallye. »

Stève a même remporté l’emblématique Trophée Andros, sur neige. Mais voir sa performance dépendante du facteur-chance génère de la lassitude. Les problèmes mécaniques le frustrent.

Coureur à pied depuis l’enfance, il s’essaye alors au triathlon sur « distance Ironman », en 2007. Une révélation : « J’ai pris énormément de plaisir à nager avec le minimum syndical – c’est-à-dire un maillot de bain et des lunettes – en eau libre. »

Pourtant, pendant 10 ans, ce sportif invétéré met sa démarche de performance entre parenthèses afin de se consacrer à l’éducation de ses enfants ainsi qu’à plusieurs aventures entrepreneuriales.

TOUCHER LE FOND, PUIS REMONTER

C’est en 2017, à l’âge de 39 ans, que Cupidon lui décoche une flèche pour la nage en eau libre, à une époque où, paradoxalement, son cœur le fait tant souffrir. Il témoigne. L’émotion est palpable. Les souvenirs vifs, à fleur de peau. « J’ai vécu une séparation vraiment compliquée avec mon ex-femme. J’ai également eu des problèmes financiers. Pendant une année, j’ai vécu dans un hangar, à devoir me laver avec un tuyau d’arrosage. D’une certaine manière, c’est à cet instant précis que j’ai commencé à développer ma résistance au froid. »

Plus qu’un élément déclencheur, cette période trouble se révèle un acte fondateur. Stève touche tellement le fond que l’on comprend pourquoi, désormais, il ne craint plus les profondeurs. À côtoyer l’abîme, il est devenu familier des abysses. Au loin, il entend cependant l’espoir. C’est le fameux appel du large. 

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« Un jour, je me dis qu’il faut que je relève la tête, que je dois arrêter de creuser. Quand tu n’as plus rien, tu t’accroches à tes rêves d’enfant. Je me remémore alors cette traversée de La Manche qui, depuis petit, habite mes songes. Je collectionnais les articles de journaux sur le sujet. » 


Ni une ni deux, celui qui préfère faire plutôt que dire, vend quelques roues de vélo – c’est le système D – et se débrouille pour financer son trajet jusqu’en Angleterre.

De l’autre côté du rivage, il va faire une découverte formidable, de l’ordre de celles qui changent une vie. Il accoste à ‘Swimmers Beach’. 150 badauds se tiennent sur la digue, parés à sauter dans l’eau glacée, pour une session d’entraînement dans le plus simple des appareils.

Rien de plus qu’un maillot, un bonnet et des lunettes de bain. Tous logés à la même enseigne, qu’ils soient « gardien de prison, chirurgien ou musicien ». Le regard porté vers la même direction.

Un rêve commun en guise de cap : « J’ai pris une claque, surpris par l’aura de cette discipline. Instantanément, j’ai été séduit par l’état d’esprit ultra-collectif et bienveillant. En Angleterre, la traversée de la Manche fait partie intégrante du patrimoine culture. Elle existe depuis 1875. On sent le poids de l’Histoire, de la tradition, de l’héritage. Il y avait même des jeunes de 17 ans qui viennent d’Inde pour se préparer à la traversée. Lorsqu’ils rentrent au pays, ils sont accueillis comme des héros et accèdent à des postes à responsabilité puisqu’en ayant réussi ce défi, on estime qu’ils ont prouvé leur valeur ! » 
 

À partir de là, tout s’accélère. Stève suit son intuition. Il s’engouffre et surfe la dynamique. C’est peut-être là le propre des phoques : ils sentent les courants favorables.

Le voilà donc, le 26 septembre 2018, au départ de sa première tentative de traversée. Les conditions météorologiques sont dantesques. À raconter dans les livres d’Histoire. C’est une hécatombe d’abandons parmi les prétendants. Seuls 3 verront la France. Dont Stève. Après 20h55 dans une lessiveuse.

Après 80 km de nage, pour cause de flots agités, contre 45 habituellement. Le novice vient de réussir un exploit qui s’est refusé aux plus expérimentés. Il est récompensé par « l’Award de la nage la plus méritoire ». Son destin est en marche. Ou disons plutôt qu’il avance en dos crawlé. 

S’en suit l’accomplissement d’itinéraires mythiques dans le petit monde sous-marin des Hommes-amphibiens : le tour de l’île de Jersey, en 11h11, et le tour de Manhattan, en 7h20.

Puis, en 2020, « le Phoque », glouton, voit encore plus grand. Pour une double dose de plaisir. Il devient le 20ème être humain et premier français à inscrire son nom au palmarès des héros ayant achevé le « two-way », c’est-à-dire la traversée de la Manche en aller-retour. 35h et 105 km de nage non-stop qui vont bouleverser la vie de Stève.

Un article du ‘Monde’ plus tard et le soutien de Hellio, son partenaire principal, dans le baluchon, il peut désormais se dédier pleinement à sa pratique, atypique. En 2022, le Nordiste signe un nouvel exploit puisqu’il se hisse au rang de premier tricolore à boucler le mythique circuit de la Triple Couronne des Lacs des Monstres : Loch Ness, Tahoe et Memphrémagog. Gigantesque. Titanesque. 

16 TENTATIVES, 16 REUSSITES, STÈVE STIEVENART EST COLOSSAL

Le discours est fluide, précis mais sans fioriture. Ce n’est pas le genre de la maison.

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Son moteur, « c’est la passion », pas la reconnaissance. « Le contact de l’élément est incroyable. J’ai pour ma part un besoin viscéral d’être dans l’eau. Ça nous rappelle à notre condition initiale naturelle, rassurante, le liquide amniotique dans le ventre de notre mère... Les bains d’eau froide ont également cette vertu extrêmement puissante de totalement te réinitialiser. Ils procurent un état de bien-être exceptionnel que je considère comme addictif. »

Et son leitmotiv à s’élancer au-devant de telles aventures ?

« Vivre un voyage intérieur, explorer les limites de mon organisme, observer comment mon corps s’adapte aux eaux très différentes partout sur le planisphère. Partager des émotions fortes avec mes proches également. C’est un puissant carburant. ».
 

Dormir tous les jours pendant 6 mois avec mes lunettes afin que mes globes oculaires s’accoutument à leur pression.

On le challenge. On souhaite percer ses secrets. En 5 ans : 16 tentatives, 16 réussites. Stève a forcément quelque chose en plus.

D’où provient ce regard de glace, ou de feu ? Où enracine-t-il cette détermination et cette flamme ardente que même les eaux les plus froides du planisphère n’ont su éteindre ?

« De cette année de détresse, seul, dans le hangar. J’y puise toute l’énergie et la force pour me dépasser. Je me considère comme chanceux. De pouvoir vivre de ce qui me fait vibrer, de ce qui m’anime profondément. »

Une anecdote nous choque à l’heure d’illustrer l’obstination du bonhomme : « Au bout de 15h de nage, les lunettes deviennent extrêmement désagréables à porter, notamment à cause du sel qui fait gonfler les yeux. »

La solution ébauchée par Monsieur pour s’accoutumer à la douleur ? « Dormir tous les jours pendant 6 mois avec mes lunettes afin que mes globes oculaires s’accoutument à leur pression. »

On ne savait pas que « le Phoque » était une bestiole aussi têtue ! 

Quel est le secret de Stève Stievenart ?

Après les secrets, on veut aussi connaître les coulisses. Qu’est-ce qu’il en coûte d’effectuer à la seule force des bras et des jambes des traversées qui, même en bateau, ont tout de l’aventure ?

Fastidieux, pragmatique, le quadragénaire étaye sa réponse en une liste de quatre piliers. On reconnait là la méticulosité propre aux sportifs de haut-niveau. Il commence par l’alimentation, rétropédalant jusqu’à la genèse de son pseudonyme : « Lors de ma première traversée de La Manche, j’ai perdu 7 kilos en l’espace de 20h. Et ce n’était pas de l’eau, mais uniquement de la graisse. En effet, le froid et l’intensité de l’effort consomment énormément d’énergie. Si bien que pour résoudre ce dilemme, je me suis inspiré de la nature et ai observé le comportement alimentaire des loups de mer avant d’effectuer leurs grands itinéraires migratoires. Ils mangent énormément de poissons gras en amont – de type harengs, sardines et maquereaux – pour se constituer une réserve suffisante à la réussite de leur périple ! »

Depuis, Stève mange environ un kilo de poissons gras par jour, à raison de 5 repas quotidien, seulement accompagnés par quelques légumes, des huiles végétales, des avocats et des oléagineux. Si pour certains épicuriens, ‘Le gras, c’est la vie !’, pour Stève, le gras, c’est la survie ! 

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Son deuxième pilier, c’est l’équipe. Jamais auparavant, il n’a autant expérimenté « la force du collectif ». Sa compagne, Frédérique, sa famille, son entraîneur, son staff médical... Le « Phoque » bénéficie d’un encadrement de haut-niveau. Une véritable structure de performance qui le suit partout, toujours, afin de le mettre dans les meilleures dispositions. 
Il poursuit sa liste, l’enthousiasme grimpant crescendo, comme s’il nous réservait sa carte-maîtresse. « Le troisième pivot, c’est la préparation physique. »

Celle qu’il s’inflige au quotidien, matin et soir, jour et nuit, pendant plusieurs heures, et qui lui coûte ces moments glacés auprès du poêle à bois. Lorsqu’il détaille son entraînement, on saisit combien l’esthète est doublé d’un athlète : « Je réalise un travail foncier et fractionné conséquent. Pour l’endurance, il m’arrive régulièrement d’effectuer des week-ends chocs où je nage 20h en 2 jours. De 8 à 18h. Samedi, dimanche. Pour les intensités, il me suffit de suivre un courant favorable pendant 15 minutes puis de le remonter, et galérer ardemment, pendant 45 minutes. Et réitérer la navette plusieurs fois ! » 

DE L’ART DE RÉSISTER À LA PEUR DU LOCH NESS...

Sa diction s’accélère, procurant l’impression que le bout du chemin et la vérité n’ont jamais été aussi proches. Le quatrième pilier se voudra très certainement le plus déterminant. Il confirme : « 90% de la réussite des traversées résident dans la préparation mentale. Il faut avoir fait le job physiquement certes, mais être en forme est une condition nécessaire, pas suffisante : tout se joue dans la tête ! »

On y est. Ça nous fascine ! On sort le calepin, le stylo dans les starting blocks, l’oreille alerte. Demandeurs d’une leçon de vie.

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On interroge Stève frontalement : concrètement, comment se préparer mentalement à de telles épreuves ?

« D’abord, imaginer toutes les situations que je vais affronter et tous les imprévus qui pourraient survenir. Me plonger dedans, anticiper et construire ma réaction afin qu’elle devienne automatique le jour J, malgré la fatigue et le manque de lucidité. »

La prise de conscience est brutale : les exploits de notre champion sont héroïques à hauteur que son sport est extrême. Au-delà du froid polaire, des distances interminables et des flots cahoteux, de véritables dangers guettent.

« En nageant dans ces endroits, tu t’exposes, tu deviens une proie. Surtout la nuit. L’être humain n’as rien à faire là et la nature lui rappelle ! »

Le nageur libre détaille cette faune marine hostile dont il a déjà croisé le chemin à plusieurs reprises : « Les méduses, dont la piqûre peut se révéler mortel ; les requins ; les orques ; les phoques... Parfois, lorsque quelque chose t’effleure, tu es pris d’un puissant sentiment de panique. C’est l’instinct de survie qui t’enjoint à remonter sur le bateau. Tout l’enjeu est alors de ne pas craquer, être capable de se raisonner. La traversée du lac du Loch Ness, par exemple, n’a été accomplie que 26 fois depuis la première, en 1955. Le taux de réussite s’élève péniblement à 3%. Car en plus de la mystique du monstre qui résonne dans un coin de ta tête, l’eau rendue noire par les sédiments t’attire vers le fond. C’est très angoissant et oppressant. »
 

Il poursuit, comme si la liste n’était pas assez longue : « Il faut aussi composer avec les nombreuses bactéries présentes dans l’eau de mer et qui peuvent venir se fixer à la paroi intestinale ; le mal de mer, provoqué par ces dizaines d’heure passées dans la machine à laver ; et la noyade sèche, qui menace tes poumons à force de boire la tasse. »
 

Être en forme est une condition nécessaire, pas suffisante : tout se joue dans la tête !

Parmi les embûches, il y a aussi ces messages que la planète envoie comme des bouteilles jetées à la mer, pour dire combien elle souffre : « Être au contact quotidien de l’élément m’offre le poste de témoin malheureux de l’urgence de la situation. Plusieurs fois, je me suis retrouvé coincé dans un filet de pêche à l’abandon ou je me suis blessé après avoir été percuté par des déchets jetés à la mer. »

C’est d’ailleurs l’une des raisons qui a poussé Stève à créer la fondation ‘Stop Plastic Pollution’ qui vise à « alerter le monde sur la pollution plastique, sensibiliser à ses conséquences et trouver les solutions pour la prévenir ». Le ton est grave. Pourtant la lueur demeure dans ses yeux et la chaleur dans sa voix. L’homme déborde d’enthousiasme. On le questionne donc sur ses rêves et ses prochains projets.

« Mon rêve, c’est de nager le plus longtemps possible, jusqu’à 70 ans j’espère, et explorer de nouvelles contrées, créer des traversées. »

Et ses objectifs ? « Je ne communique pas trop sur ce que je prépare. Je préfère le garder pour moi. Je pars du principe qu’il faut faire avant de parler. »

La parole d’un phoque vaut donc celle d’un sage : parler peu mais parler bien. Et nager, beaucoup. 

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