Publié le 15 avril 2019
Hoshi
Crédit photo : © DR

Hoshi

Il suffisait d’y croire…
Musique
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Pop, Chanson Française, Interview

Entre rage et espoir, pop fringant et rock épuré, l’album Il suffit d’y croire marque la naissance d’une artiste à fleur de peau. Des textes sensibles, une musicalité instinctive, une voix éraillée, reconnaissable entre mille : Hoshi, étoile en Japonais, nouvel astre de la chanson française. 

À quand remontent vos premiers textes et compos ? 

J’ai commencé à écrire de la poésie à l’adolescence. La musique a toujours été présente dans ma vie car j’ai débuté le piano à 6 ans. Quand j’ai découvert la guitare, à l’âge de 15 ans, j’ai transformé mes poèmes en chanson. 

Que vous ont apporté vos passages à The Voice et Rising Star ? 

Le directeur de casting de The Voice m’a proposé de participer après avoir vu mes compos sur Youtube. Tout s’est bien déroulé jusqu’aux auditions à l’aveugle : je suis tombée sur un titre qui ne me correspondait pas et j’ai refusé de le chanter. Par la suite, Rising Star est venu me chercher. Ça s’est plutôt bien passé, j’ai interprété le morceau que je voulais, Mistral Gagnant. Les équipes étaient sympas, c’est simplement moi qui ne me sentais pas à ma place dans ces émissions. Je préfère composer que de chanter des reprises. Ces expériences m’ont vaccinée contre le stress, fait gagner en confiance, mais elles n’ont pas eu de retombées positives car ensuite, je suis retournée jouer dans la rue. 

Racontez-nous…

J’ai commencé à l’âge de 16 ans à Saint-Quentin-en-Yvelines où j’ai grandi. Seule avec ma guitare, je jouais des compos et quelques reprises : des titres de Gainsbourg, de Patti Smith… C’est un challenge, un vrai moment de rencontre car les gens qui passent ne sont pas là pour écouter de la musique. Du coup, quand ils s’arrêtent, c’est vraiment pour m’écouter, pour s’intéresser à mon travail. C’est dans la rue que j’ai compris ce que je voulais faire dans la vie. 

Comment s’est formé le duo avec Gaëtan Roussel ? 

Je l’ai rencontré sur une émission de radio au cours de laquelle on a chanté ensemble mon titre Comment je vais faire ? Le feeling est bien passé, on s’est revu autour d’un café et de là est né le morceau qu’on a interprété en duo : Je vous trouve un charme fou. Adolescente, j’étais fan de Louise Attaque, alors j’ai vraiment halluciné quand il m’a proposé de collaborer avec lui. Je me suis dit : dans la vie, tout est possible ! 

Comment je vais faire ? Vous posez-vous souvent la question ? 

Je me la posais souvent avant. Je me demandais comment j’allais faire pour vivre de ma passion. Pour réussir, il faut suivre le chemin qu’on se trace nous-même. Aujourd’hui, je me pose la question mais le contexte a changé : comment je vais faire pour que ça dure ? 

Avec qui aimeriez-vous refaire un duo ? 

Juste pour une fois dans ma vie, j’adorerais reprendre un titre de et avec Patti Smith ! Actuellement, un grand rêve serait de faire un duo avec Aurel Sun, sur un titre aux sonorités urbaines prononcées et au texte fort.

Pour réussir, il faut suivre le chemin qu’on se trace nous-même

Ça vous fait quoi de savoir que le public vient pour vous ? 

Ça fait chaud au cœur. À une époque, c’est moi qui allais chercher le public dans la rue et aujourd’hui, c’est lui qui vient me voir. C’est une évolution assez folle, très touchante. 

Qu’y-a-t-il de vous dans le titre Il suffit d’y croire ? 

C’est une formule que me répétait souvent ma grand-mère pendant ma jeunesse. Je me suis fait tatouer cette phrase le jour de mes 18 ans. Ça m’a paru comme une évidence d’appeler l’album avec ce titre car il résume mon parcours et tout mon projet.  

Quel est le plus beau souvenir de votre jeune carrière ?

Il y en a deux. Quand j’ai écrit Je pense à toi avec Marc Hekic. C’était au studio, à 5 heures du matin. On avait parlé toute la soirée puis cette chanson est née. Elle m’a fait beaucoup de bien sur l’instant. Mon deuxième beau souvenir est mon premier vrai concert, c’était à la Maroquinerie à Paris. Un moment très émouvant. 

Comment vous sentez-vous dans la lumière ?

C’est toujours plaisant de croiser des gens qui m’apprécient. Il y a un côté positif mais aussi négatif parce qu’on s’intéresse à ma vie. La notoriété est très motivante pour réaliser de belles choses. Je commence à écrire pour d’autres artistes, pour leur donner une chance car c’est compliqué de percer. J’aimerais que ma notoriété serve à des personnes ou à des causes sur lesquelles je suis en train de réfléchir.  

Comment vous voyez-vous dans 10 ans ? 

Pour le moment, je prépare mon deuxième album qui – au niveau du phrasé - sera davantage dans la lignée de mon titre Manège à trois. Je vais encore plus assumer mes textes. Dans dix ans, j’espère que je continuerai d’écrire pour moi ou pour d’autres. J’ai conscience que d’ici là, ma vie peut complètement changer.  

Propos recueillis par Nathalie Truche 

en concert le samedi 13 juillet à Thonon-le-Bains dans le cadre du Montjoux Festival

Hoshi

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